Couverture du premier numéro du magazine kīpuka

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Au sommaire du numéro 1 de kīpuka, paru le 31 mars 2023 :

L’actualité éruptive du premier trimestre 2023

Le réveil du Kīlauea, avec un beau lac de lave perché ; les nuées ardentes du Merapi ; les questions des scientifiques islandais sur la fonte précoce de la glace de l’Askja ; plusieurs éruptions sous-marines ayant donné lieu à de belles images satellite…

L’actualité scientifique du premier trimestre 2023

Une étude de la morphologie de l’Etna qui montre que le volcan a changé de point culminant, gagnant 20 mètres ; une étude faisant un lien entre baisse du niveau marin et activité volcanique à Hawaï ; les effets atmosphériques de l’éruption du Hunga Tonga–Hunga Ha‘apai… On évoque également les forages qui viennent d’être effectués à Santorin par le programme IODP.

Le navire de forage JOIDES Resolution dans la caldeira de Santorin en février 2023.
Le JOIDES Resolution dans la caldeira de Santorin en février 2023 (CC BY Thomas Ronge, IODP JRSO)

L’éruption : Kīlauea, 2018

On fait le point sur l’éruption du Kīlauea en 2018, la plus importante – et destructrice – des 200 dernières années dans la zone de rift est du volcan. Le combat entre Pele (déesse du volcan) et sa sœur Nāmaka (déesse de la mer) lors de l’arrivée de la lave dans l’océan crée les impressionnants panaches de vapeur en couverture de la revue. On discute aussi de surprenantes interactions entre cette éruption et le climat de Big Island.

Lutter contre la lave : c’est possible !

En écho à l’éruption de Kīlauea, le dossier du trimestre est consacré à la lutte contre les coulées de lave. On passe en revue les diverses techniques employées pour essayer de dévier ou stopper les coulées : brèche, barrage, bombardement et arrosage. Avec des exemples de tentatives – pas toujours fructueuses – à l’appui, en Italie, en Islande, à Hawaï…

Les missionnaires espagnols qui avaient 50 ans d’avance

Un peu d’histoire, avec les tribulations du padre Eusebio Kino et d’autres Jésuites en Nouvelle-Espagne au tournant du XVIIIe siècle. Au cours de leurs voyages, ils traversèrent le vaste champ volcanique Pinacate, qui comprend des centaines de cônes et coulées. Ils identifièrent les roches basaltiques comme ayant autrefois été liquides. Une découverte généralement attribuée à Jean-Étienne Guettard… 50 ans plus tard !

Cotopaxi, de Frederic Edwin Church

Dans la rubrique « L’image », on s’intéresse à un tableau du peintre américain Frederic Edwin Church représentant le volcan équatorien Cotopaxi. Inspiré par les récits de Humboldt, Church voyagea en Équateur, où il puisa la matière de son chef d’œuvre Heart of the Andes. Sa vision paisible du Cotopaxi, peinte en 1855, contraste avec une autre vue de volcan (peinte en 1862) dont l’éruption furieuse symbolise la guerre civile américaine.

Le volcan équatorien Cotopaxi, tableau du peintre américain Frederic Edwin Church réalisé en 1855.
Cotopaxi, huile sur toile de Frederic Edwin Church (1855).
Smithsonian American Art Museum, domaine public.

L’oiseau qui pond sous la cendre volcanique

Les environnements volcaniques peuvent constituer des habitats privilégiés pour certaines espèces. Comme le mégapode, seul oiseau à ne pas couver ses œufs ! Au Vanuatu, en Indonésie ou dans les îles Tonga, plusieurs espèces de mégapodes profitent de la chaleur des sols volcaniques pour incuber leurs œufs.

Pourquoi les volcans sont-ils plus grands sur Mars ?

Pour finir, on répond à la question suivante : pourquoi les volcans sont-ils plus grands sur Mars ? Les volcans martiens atteignent des altitudes fabuleuses : Olympus Mons (21,3 km), Ascraeus Mons (18,2 km), Arsia Mons (17,8 km), Pavonis Mons (14,1 km), Elysium Mons (14,1 km). Tectonique, pesanteur, glaciation… Différents facteurs contrôlent la hauteur des montagnes.

La revue est accompagnée de quelques suppléments en ligne.

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